XLII
INTRODUCTION.
Nicole de Perdriel légua à François Rivière, son fils, une coupe d'argent, à Madeleine de.Réry, religieuse au couvent des Sœurs grises de Grand­villiers, 15 livres tournois de pension viagère pour ses menues dépenses, et le reste de ses biens à Charlotte de Béry, sa fille, mariée à Antoine de Boileau, écuyer, 28 novembre 1558 (n° 5260).
1 U0 Adrien de la Voue, prieur de Saint-Sauveur, se trouvant malade à Paris, dans la maison du docteur en médecine Zolin, rue des Anglais, y arrête ses dernières dispositions; il fait élection de sépulture dans l'église des Carmes, ou dans celle de Saint-Sauveur, s'il décédait à une journée du­dit lieu. Après l'acquit de divers legs, le surplus de ses biens meubles et revenus devait être employé tt tant à l'édifice par ledict testateur encom­mencé à faire faire des chaises du cœur dudict Saint-Saulveur, que en aulmosnes 15, 7 août 1558 (n° 5338).
La plupart des testaments insinués au greffe du Châtelet émanent de marchands, bourgeois de Paris, de leurs femmes ou veuves, d'avocats, de procureurs au Parlement, de chirurgiens jurés et barbiers, de sergent au Châtelet, d'écoliers de l'Université de Paris. Parmi les testaments de mar­chands, on peut mentionner celui de Guillaume Pechelet, ceinturier et ferreur de coffres d'ivoire, qui laisse à sa chambrière sa maison de la rue Saint-Martin, sa robe de drap de Carcassonne, fourrée dè penne noire, avec le meilleur de ses lits; il lègue à Vincent Le Rasle, «ung sien bon amy ti, la meilleure de ses robes noires, à Jean Le Goix, neveu de sa femme, apprenti serrurier, sa robe fourrée de tous les jours, 20 janvier t5lii (n° 271).                                                                '.
Il est intéressant de passer en revue l'expression des dernières volontés de quelques bourgeoises de Paris. En premier lieu nous citerons la veuve d'un praticien en cour laie, qui élit sa* sépulture au cimetière des Inno­cents, cc au plus près que ce pourra faire près la Tour de la Belle Ymaige, estant jouxte le millieu du cymetière*; elle devait j ouir d'une belle aisance, attendu qu'elle lègue à ses cousines ses petits et gros signeaux d'or, afin «qu'elles prient Dieu pour sa paouvre amen, à une autre cousine, sa troussoire d'or, à son filleul, 10 écus d'or, pour l'aider à passer maître de son métier ou à se marier, à chacune de ses chambrières 100 sols tour-